Le 1er décembre 1987, son arrestation devant le commissariat du 10 eme, 45 rue de Chabrol.
Le commissaire Francis Jacob, en grande conversation, dans la rue, avec un commerçant reconnaît par hasard le suspect recherché pour le meurtre de plusieurs vieilles dames dont il a, en poche, le portrait robot : celui d’un homme jeune, grand, métis, les cheveux décolorés et portant une boucle d’oreille à l’oreille gauche. Il l’interpelle et, après trois ans d’enquête, confondu grâce à ses empreintes digitales, le suspect dénommé Thierry Paulin avouera les meurtres de 21 personnes âgées, commis entre 1984 et 1987 dans les 18e et 14e arrondissements de Paris. Incarcéré à la prison de Fresnes, il décédera des suites du sida le 16 avril 1989, avant même d’être jugé. Son complice, Jean-Thierry Mathurin, sera condamné en 1991 à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de dix-huit ans.
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