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FAITS DIVERS DE SOCIÉTÉ À PARTIR DE 1970

Thierry Paulin, « le tueur de vieilles dames »

Le 1er décembre 1987, son arrestation devant le commissariat du 10 eme, 45 rue de Chabrol.
Le commissaire Francis Jacob, en grande conversation, dans la rue, avec un commerçant reconnaît par hasard le suspect recherché pour le meurtre de plusieurs vieilles dames dont il a, en poche, le portrait robot : celui d’un homme jeune, grand, métis, les cheveux décolorés et portant une boucle d’oreille à l’oreille gauche. Il l’interpelle et, après trois ans d’enquête, confondu grâce à ses empreintes digitales, le suspect dénommé Thierry Paulin avouera les meurtres de 21 personnes âgées, commis entre 1984 et 1987 dans les 18e et 14e arrondissements de Paris. Incarcéré à la prison de Fresnes, il décédera des suites du sida le 16 avril 1989, avant même d’être jugé. Son complice, Jean-Thierry Mathurin, sera condamné en 1991 à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de dix-huit ans.

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FAITS DIVERS DE SOCIÉTÉ À PARTIR DE 1970

Guy Georges, « le tueur de l’Est parisien »

Le 26 mars 1998, son arrestation au Monoprix rayon parapharmacie 53, bld de Clichy (9e)

Après de nombreux errements et une enquête qui n’a cessé de piétiner depuis une première agression en 1976, en mars 1998, un nom est enfin mis sur l’ADN retrouvé sur les scènes de crime : celui de Guy Georges Rampillon, dit Guy Georges. Après une traque à l’échelle nationale, il sera arrêté sans résistance quelques jours plus tard près du métro Blanche. Accusé de sept meurtres, il sera condamné en avril 2001 à la perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans. Cette affaire aboutira à l’adoption du principe du fichage ADN en France.

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L’assassinat de Georges Besse

Le 17 novembre 1986 en bas de l’immeuble situé au 14, bd Edgar-Quinet (14e)

Il est un peu plus de 20 heures lorsqu’une jeune femme ouvre le feu sur Georges Besse et s’empare de sa serviette alors que celui-ci est sur le point de rentrer chez lui. Une exécution signée Action Directe, revendiquée en raison de ses fonctions de PDG de la Régie Renault.
Dirigeant de plusieurs grandes entreprises françaises contrôlées par l’Etat, Georges Besse, né à Clermont-Ferrand en 1927, représentait pour l’organisation d’extrême gauche un symbole patronal accusé de briser le prolétariat à coup de restructuration, devenant ainsi une cible à abattre.
Un an après sa disparition était créée, sous l’égide de la Fondation de France, la Fondation Georges Besse qui accorde chaque année une vingtaine de bourses à de futurs ingénieurs.

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Assassinat de Jacques Mesrine

Le 2 novembre 1979 dans sa voiture, porte de Clignancourt (18e)

Déclaré « ennemi public numéro un » au début des années 70 et notamment connu, en France, pour ses braquages médiatisés et ses évasions, Jacques Mesrine se trouve au rond-point de la porte de Clignancourt dans sa puissante BMW lorsqu’il est la cible de la brigade anti-gang. Son véhicule est littéralement mitraillé et lui-même est atteint de 18 balles principalement au torse. Afin de s’assurer de sa mort, l’un des policiers ira jusqu’à lui tirer une ultime balle en pleine tête. Sa compagne, assise côté passager, sera quant à elle blessée au bras et au visage. Jacques Mesrine sera enterré au cimetière nord de Clichy-la-Garenne, la ville qui le vit naître le 28 décembre 1936.
En 2008, sortira « Mesrine », un film en deux partie de Jean-François Richet avec Vincent Cassel dans le rôle-titre.

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L’assassinat de Francis le Belge

Le 27 septembre 2000 au Club Courses Artois situé au 8, rue d’Artois (8e)

Venu, comme chaque jour, faire son tiercé dans un bar PMU proche des Champs-Élysées, Francis le Belge est abattu par un motard casqué et succombe après avoir reçu pas moins de sept balles.
De son vrai nom Francis Vanverberghe, il était considéré comme l’un des derniers grands parrains français. Impliqué dans le trafic de drogue, le jeu, le proxénétisme, le racket, il s’était installé dans le quartier depuis 1990 après avoir sévi à Marseille, ville qui l’a vu naître et grandir.

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Un nourrison indemne après une chute de 7 étages

Le 1er novembre 2010 au 67, cours de Vincennes (20e), un immeuble situé au-dessus du bar-tabac « Le Vincennes » 

Âgé de 14 mois, le petit garçon a été sauvé par la bâche du café situé au pied de l’immeuble et par le réflexe d’un passant qui l’a rattrapé de justesse. Ce dernier, médecin de profession, avait été alerté par son jeune fils qui avait aperçu l’enfant et pressenti sa chute. Le bébé a tout d’abord rebondi sur la bâche avant d’atterrir dans les bras de son sauveteur. Selon les témoignages des habitants du quartier, le petit garçon et ses jeunes sœurs étaient restés seuls quelques instants dans l’appartement familial et, suite à ce manquement, les parents ont été déférés au Parquet et la brigade de protection des mineurs a été saisie d’une enquête pour « délaissement de mineurs ».

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FAITS DIVERS DE SOCIÉTÉ À PARTIR DE 1970 Non classé

Incendie à l’Élysée-Montmartre : aucune victime

Le 22 mars 2011 au 72, bd Rochechouart (18e)

Il est 7 h 45 lorsque le sinistre se déclare dans cette salle de spectacle située au pied de la butte Montmartre. Créé en 1807 et classé monument historique depuis 1998, ce lieu mythique a pour vocation d’accueillir des tours de chant et des concerts mais aussi, depuis 1949, des combats de catch et de boxe. L’incendie spectaculaire, ayant nécessité l’intervention de 103 sapeurs-pompiers, a causé uniquement des dégâts matériels : si la façade semblait apparemment intacte, la salle et le premier étage ont été en grande partie détruits par l’incendie.

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Incendie meurtrier : 5 morts

Le 14 avril 2011 dans un immeuble situé au 6, cité du Labyrinthe (20e)

Cinq personnes sont mortes, 6 ont été gravement blessées et 51 plus légèrement atteintes, dans l’incendie qui a pris dans la cage d’escalier d’un immeuble situé dans le quartier de Ménilmontant. Après la découverte de traces d’hydrocarbures au rez-de-chaussée du bâtiment, les enquêteurs ont retenu la thèse d’un acte criminel. C’est l’incendie le plus meurtrier enregistré dans la Capitale depuis le sinistre de l’hôtel d’hébergement d’urgence Paris-Opéra, situé dans le 9e arrondissement, qui a fait, en 2005, 25 victimes dont 10 enfants.